Du 9 au 17 Novembre 2019
Population du delta, 21.4 millions
À la base, nous voulions éviter les régions à paludisme (même à risque faible). Les médicaments présentent beaucoup d’effets secondaires et la maladie peut avoir des conséquences graves chez les enfants. Le delta du Mékong est une zone à risque faible donc n’était pas dans nos plans. Mais c’est intéressant comme notre tolérance aux risques augmente au cours du voyage, sans se mettre en danger non plus. Dans une zone à risque faible, des moyens efficaces pour se protéger existent : porter des manches longues, pantalons et chaussures fermées, utiliser de l’anti-moustique et des moustiquaires.
Après réflexion, nous allions dans le delta depuis Ho Chi Minh Ville. Nous commencions par Ben Tre, la porte d’entrée du delta du Mékong.
Ben Tre
Population: 257,350 (2018)
90 km d’Ho Chi Minh Ville (HCMV)
Après 3h de bus, une navette nous a emmenés vers notre auberge. Nous avons hésité à rentrer car le grand portail était fermé. Mais finalement il s’est ouvert en coulissant et nous avons marché 100 mètres entre les coqs, les poules et la végétation luxuriante. Belle intro !
Nous avions un bungalow avec 3 lits pour 3 nuits, juste en face d’une cabane pour enfants. Le top c’était l’espace commun ouvert sur l’extérieur, avec tables et chaises, ventilateurs chassant les moustiques. C’est là que nous prenions les repas matins et soirs. Et c’était parfait pour se poser, faire les devoirs et socialiser le soir.
L’auberge était à 2km de la ville et la nuit tombe à 17h30. À 18h, il fait nuit noire. Les moustiques commençaient à piquer à partir de 16h. Donc quand nous rentrions de nos activités pendant le séjour, nous nous douchions, nous changions pour des vêtements longs et allions à la salle commune. On mettait du spray anti-moustique aux filles sur la peau visible et les cheveux. Malgré cela, Lana s’est quand même fait piquer sur le corps et le visage… sa peau de bébé est trop tentante pour les moustiques, tendre comme du beurre. La nuit, on avait des moustiquaires autour des lits.
La nuit, la plupart des clients dînaient à l’auberge, dans la salle commune, ce qui a fait qu’on a pu pas mal discuter avec d’autres voyageurs.
La première nuit, nous avons rencontré Marie-Solange (Marie-Sol) et son mari Michel, un couple français dans la 60aine. Ils nous ont proposé de les joindre pour un tour en bateau guidé le lendemain, ce qu’on a fait. Nous nous sommes très bien entendus et les avons revus à Can Tho et Chau Doc.
Nous avons aussi rencontré Sam, une française qui, après 25 ans en Angleterre, a tout plaqué pour voyager. Elle est à HCMV pour 3 mois et enseigne l’anglais dans les écoles publiques. Elle a joint notre tour en bateau aussi. Nous avons pu la revoir avant de partir à HCMV également.
Le lendemain, le tour partait à 8h30. Étant donné que la nuit tombe tôt et que nous partageons la chambre avec les filles, on se couche tôt.
On a pris le ptit déj (soupe aux vermicelles, baguette, œufs au plat, fruits) et avons pris les vélos. Naema s’asseyait sur une serviette posée sur le porte-bagages à l’arrière, Lana était sur un siège attaché au vélo avec des lacets. C’était à 10 minutes, la dernière partie dans la circulation… mémorable !
On est arrivés au bateau, avons embarqué les vélos et sommes partis sur le Mékong. C’était génial !
Nous avons croisé des douzaines de bateaux transportant des noix de coco. Et pour cause, Ben Tre est le pays de la noix de coco. Pendant notre tour, nous avons appris comment sont fabriqués les bonbons au coco par des femmes de la région. Nous avons aussi visité une fabrique de fibres et poudre de coco. Les fibres font 15 cm de long et sont ensuite envoyées dans une autre usine où elles sont nouées ensemble et roulées. Elles peuvent ensuite servir à faire des tapis et paillassons. La poudre est utilisée comme combustible pour le feu.
Les conditions de travail semblaient précaires dans l’usine. L’ergonomie n’existait pas, lorsqu’on a vu que 2 hommes portaient sur le dos un panier de 50kg plein de bourre à chaque minute. Le personnel travaillant proche de la machine ne portait pas de masques anti-poussière efficaces. La machine n’était pas protégée et les employés étaient assis à proximité des parties mobiles non protégées. Je me souviens des règles de sécurité de mon ancienne compagnie et si on voulait les appliquer à l’usine visitée, elles seraient toutes violées. Peut-être exagérons-nous dans nos pays mais les gens que nous avons vu cet après-midi-là risquaient gros pour gagner leur croûte.
Ensuite, nous avons repris les vélos pour visiter une île au milieu des bananiers, papayers, poules et chiens errants. On a rencontré 2 femmes qui coupaient la nervure centrale des feuilles de cocotier avec l’arrière d’un couteau. Une fois séchées 15 minutes au soleil, elles pouvaient les assembler en balais.
Ce fut une journée merveilleuse, remplie de découvertes de la culture et des modes de vie dans le delta. Notre guide était super et son anglais excellent.
Après le tour, Sam est partie en scooter vers HCMV et nous avons dîné avec nos nouveaux amis Marie-Sol et Michel, qui quittaient le lendemain.
Le 3è jour, nous avons pris les vélos et sommes partis au marché. Il était tard pour trouver à déjeuner donc nous n’avons pas joué les difficiles car on était affamés. Ensuite, nous avons acheté des chapeaux pour les filles. Elles ont eu des chapeaux vietnamiens après avoir égaré les précédents. Mais c’est assez gros et pas pratique pour voyager.
La ville n’était pas très belle donc on s’est calés dans un café. Au retour, nous avons trouvé des banh bao (pain fourrés) et du jus d’orange frais car Naema ne se sentait pas très bien.
Le soir, nous avons répété la routine : douche, habits longs, devoirs, jeux et dîner.
Banh bao... miam miam
Le lendemain matin, nous avons pris le petit-déj et préparé les sacs pour quitter Ben Tre et s’enfoncer plus à l’ouest dans le delta, à Can Tho. J’ai pris un vélo avec Lana pour aller chercher à manger pour le bus (3h) qui quittait à 13h. On aura vraiment apprécié de vivre comme des locaux là-bas !
À midi, le taxi nous a récupéré. Les tickets avaient été réservé donc nous devions juste les récupérer. Nous avons mangé à la gare routière. 3 autres couples de notre auberge étaient dans notre bus donc nous avons eu la chance d’échanger avec eux.
Ben Tre restera la ville des rencontres. Nous adorons échanger des idées pour les prochaines destinations.
Can Tho
Population 1.5 million (2018)
169 km d’HCMV
Can Tho est la plus grande ville du delta du Mékong. Après Ben Tre, ça nous a paru comme une métropole. Le bord de l’eau est vivant de jour comme de nuit, avec l’ancien marché – construit par les Français – visant maintenant principalement les touristes, des cafés, des jardins sculptés, une statue d’Ho Chi Minh donnant sur une place et des structures métalliques en forme de lotus s’illuminant à la nuit tombée.
En soirée, les vietnamiens se retrouvent dans les parcs de la ville pour faire un peu de sport ou juste se rencontrer. Quand les enfants jouent, les parents discutent, font quelques exercices ou relaxent même à la nuit tombée. C'est quelque chose qu'on a souvent vu en Chine et qu'on continue d'observer au Vietnam. Apparement les gens font aussi du sport entre 4h et 5h le matin. Quand nous sommes allé au marché flottant à 5h du matin, nous avons croisé beaucoup de monde dans le parc à coté de l'hotel.
La journée commence tôt au Vietnam, surement à cause de la chaleur. Par contre, les gens font une petite sieste après le déjeuner autour de 13h (nous avons même vu une femme dormir sur son petal au marché).
Nous avons vu la pagode Munireangsey, buddhiste khmer, située non loin de l’hôtel. Le bâtiment contrastait beaucoup avec les temples vus au Vietnam et en Chine, y compris la pagode de 3 étages de l’autre côté de la rue, que nous avons visité aussi. Les couleurs, les toits travaillés et la forme des bâtiments paraissaient différents, ainsi que le nom de la pagode écrit en khmer (cambodgien) sur sa façade.
Bulle d’Histoire: Le delta du Mékong était khmer jusqu’au 17è siècle. Il y a environ 600 pagodes khmères dans le delta.
Credit photo: http://www.vietnam-pictures.com/
Le lieu touristique incontournable de Can Tho est le marché flottant de Cai Rang où les locaux viennent vendre leurs biens en vrac (fruits et légumes) directement de leurs bateaux, au milieu du fleuve. Ananas, patate douce, chou, pastèque étaient à vendre ce jour-là et on pouvait voir ce qui se vendait sur chaque bateau, accroché à un long bâton visible alentours. Les acheteurs faisaient le tour des bateaux à la recherche de bonnes affaires. Par la suite, des revendeurs allaient sûrement au petit marché flottant pour revendre les produits en plus petites quantités.
On a également vu des restaurants flottants, servant le petit-déjeuner, principalement un petit bateau à moteur se déplaçant avec du café et un gros fait-tout plein de soupe.
Le marché est actif de 5h à 7h donc oui on s’est levés hyper tôt (4h30). On avait réservé un tour avec l’hôtel et notre guide est arrivé à 5h pour prendre le taxi jusqu’à la rivière. Ensuite, nous sommes montés dans un petit bateau à moteur dirigé par un vieil homme au chapeau colonial.
La navigation a pris 45 minutes vers le marché, nous permettant d’admirer les maisons sur les bords du fleuve, le lever du jour et les lampadaires qui peu à peu s’éteignaient.
Pendant la visite du marché, nous restions à bord du bateau et allions d’un bout à l’autres en voyant les différents vendeurs et transactions. Nous avons aussi pu assister à des moments de vie comme une maman donnant sa douche à son petit garçon de 2 ans à l’arrière du bateau, des coqs poussant leurs cocoricos et des chiens aboyant dans les bateaux. C’était charmant !
L'entrée du marché flottant
Vendeurs et acheteurs sur bateaux
Vendeur d'ananas
Café et petit-déjeuner à vendre
Par la suite, nous avons quitté le fleuve pour rentre sur un petit canal où nous nous sommes arrêtés pour le petit-déjeuner qui consistait en un bò pho (soup aux nouilles et au boeuf). Nous avons également goûté une crêpe à la farine de riz et aux bananes, cuites au-dessus de charbons ardents. Pendant le petit-déj, notre guide, une enseignante d’anglais à l’école primaire, nous a parlé du système scolaire au Vietnam.
Bulle de Culture: L’école est publique au Vietnam et commence avec la maternelle pour finir au lycée. L’école primaire commence à 6h, arrête à midi pour 1h de repas suivi par 1h de sieste, pour recommencer à 14h et finir à 16h30. Au collège (secondaire au Québec) et lycée (Cégep), les étudiants n’ont cours que le matin ou l’après-midi mais peuvent prendre des classes supplémentaires payantes (comme l’anglais). Notre guide disait que c’est ce que fait la plupart des élèves.
L’école primaire est gratuite mais aux collège et lycée, l’année coûte environ 1 million de dongs (et les classes supplémentaires 1 million/mois).
Les classes sont nommées comme aux États-Unis et au Québec : 1ère année pour le CP, 2è année CE1, etc…
L’offre d’écoles privées est toutefois très importante au Vietnam.
Après le petit-déjeuner, nous avons visité une fabrique de nouilles de riz, faites entièrement à la main. D’abord, le riz est moulu et mélangé pour obtenir la pâte (à laquelle on peut ajouter un colorant naturel). Ensuite, on prépare une crêpe qui cuit sur une mousseline pendant 30 secondes. Elle est récupérée avec un cylindre en forme de batte de baseball et déposée sur un treillis en bambou pour refroidir. Elle est ensuite transférée sur un autre treillis en bambou pour sécher au soleil une demi-journée. Une fois que la crêpe est sèche, elle est mise dans une découpeuse qui forme les nouilles, ensuite redéposées au soleil quelques heures. Après, elles sont prêtes à être emballées et vendues. Des
Bulle de Culture: Avez-vous déjà remarqué le côté rugueux et le côté lisse sur les feuilles de riz ? Notre visite nous a permis de comprendre que le côté rugueux est celui qui a été en contact avec le treillis de bambou, et qui donne cet aspect si particulier. Apparemment, les feuilles de riz industrielles sont marquées artificiellement pour reproduire l’aspect.
Après la visite, nous sommes remontés dans le bateau pour se rendre à un jardin de fruits, pas très loin. On a vu un cacaoyer avec des cabosses rouges, des papayers, arbres du jacquier (les fruits peuvent peser jusqu’à 55 kg), kumquat en fleur (ça sent la fleur d’oranger), des fleurs de lotus (avons goûté les graines, croquantes et sans goût), pommiers de Java, caïmitiers (pomme de lait), manguiers, bananiers, plants de pitaya ("fruit du dragon"). On a ensuite dégusté du thé et des fruits qui nous sont familiers – mangue, papaye, banane, pastèque – et fruit du jacquier qui est doux, sucré et croquant.
On a traversé un pont en bambou, c’était drôle. Et nous avons aussi vu un local faisant la toilette à un coq, et entouré de coqs en cages. Notre guide nous a dit que, malgré le fait que les combats de coq étaient illégaux, ça a toujours lieu et la personne préparait sans doute le coq pour un combat.
Quand nous sommes sortis du jardin, nous avions l’impression qu’il était déjà midi mais il était seulement 9h30 😜
Nous sommes rentrés vers la ville, avons visité les bords de fleuve et nous sommes posés dans un café. Le tmeps était très chaud quand nous cherchions à déjeuner. Nous vons demandé des suggestions dans un hôtel et sommes allées à la boulangerie Saigon pour manger un bahn mi pâté (baguette avec pâté, légumes vinaigrés, concombre et coriandre frais). C’est un plat de base au Vietnam car peu cher et adaptable. Il peut être aux œufs (“op la” ou au plat…), à la viande, au pâté ou sans rien. C’est un clair héritage des Français que nous avons bien apprécié.
Les sandwiches étaient tellement bons que nous y sommes retournés le lendemain pour avoir à manger dans le bus.
Quelques endroits sympa à Can Tho
Après une bonne sieste, nous avons retrouvé Marie-Sol et Michel, rencontrés à Ben Tre. Nous avons passé une belle soirée et mangé dans un resto végétarien pas loin de nos hôtels. On s’est dit aurevoir car nous partions ver Chau Doc plus au nord le lendemain, se rapprochant de la frontière cambodgienne.
Chau Doc
Population: 161,500
230 km de HCMV
Vers 11h30, nous avons pris la navette nous emmenant à la gare routière pour récupérer les billets pré-réservés par l’hôtel. C’est un bon système ! Le voyage était de 3h dans un bus avec des sièges normaux.
Une fois à Chau Doc, nous pensions reprendre une navette pour aller à notre auberge mais c’est le bus qui nous y a déposés.
Nous avons sorti nos affaires dans la chambre, une opération rapide étant donné que tout est compartimenté dans des sacs à fermeture éclair. Pendant notre tour dans le delta du Mékong, nous avons partagé des chambres avec les filles et ça a vraiment bien été comparé aux premières nuits à Pékin.
L’heure du dîner arrivant, on nous a conseillé d’aller en centre-ville (à 2km) car la zone autour de l’auberge n’a pas beaucoup de choix. Nous avons vite compris qu’il nous était impossible de marcher à cause du manque de trottoir et le fait que notre hôtel donne sur la rue principale très passante… On a donc pris des taxis.
Notre auberge était top sinon. Notre chambre était au fond, loin de la rue, c’était très calme.
Il n’y avait pas beaucoup de restaurants autour du marché en ville donc nous avons mangé 3 fois dans un resto végé recommandé dans le Lonely Planet. C’était très bon et peu cher donc ça ne nous a nullement dérangé.
Le lendemain au soir, nous étions dans un parc pour enfants et avons rencontré une prof d’anglais. Elle nous a dit que des élèves à elles venaient la rejoindre. En effet, peu après, une douzaine de jeunes filles de 6 à 12 ans sont arrivées et nous ont demandé, à Salah et moi, nos noms, nos âges, nos professions. On répondait volontiers mais avons pensé que Naema et Lana auraient plus de conversations et de points communs. On a appelé les filles qui jouaient. D’abord, Naema ne savait pas trop quoi dire mais rapidement elle s’est ouverte et a échangé avec ces filles sur leurs centres d’intérêt, en quelles classes elles étaient, … c’était un moment inspirant, un échange culturel en direct. Ces filles discutaient de leur nourriture favorite, leurs livres préférés (une élève avait aussi lu Harry Potter) et je suis tellement contente que Naema ait joué le jeu. Ces petites se souviendront longtemps de cette belle rencontre et nous aussi !
Entre-temps, nos amis Michel et Marie-Sol étaient arrivés à Chau Doc et sont venus à notre rencontre. Nous avons dîné ensemble après avoir réservé un taxi pour le lendemain qui nous emmènerait à la forêt de Tra Su et la montagne de Sam, les 2 lieux touristiques principaux du coin.
Le lendemain à 7h05, le taxi est arrivé avec nos amis et nous sommes partis en direction de la forêt à 40km de là. Cette réserve de melaleuca submergés était magnifique. Nous l’avons parcourue en bateau à moteur d’abord. Cet endroit était magique ! Les couleurs étaient magnifiques et c’était d’un calme ! Quand le bateau a éteint son moteur, nous avons entendu un brouhaha et vu des dizaines d’oiseaux voler au-dessus de nous.
Ensuite, nous avons pris un bateau à rames et regagné le calme. La dernière attraction était une tour d’observation donnant une perspective à 360 degrés sur la région.
Ensuite nous sommes allés à la montagne Sam – une colline en fait, un autre Jacques Cartier l’a survendue ! – d’où on pouvait voir les champs alentours et la frontière avec le Cambodge à 5km de là. Nous avions fini notre tour.
Vue depuis la montagne Sam
Ce soir-là, nous avons retrouvé Marie-Sol et Michel au parc pour enfants. Ils ont gâté les filles avec un tour de voiture électrique, et les filles ont trippé. On a pris notre dernier dîner ensemble car le lendemain nous prenions des directions opposées. Nous rentrions à Saigon et eux se dirigeaient vers l’île de Phu Quoc. C’était vraiment excellent de les rencontrer et les revoir au fil du voyage. C’est un couple qui a beaucoup voyagé et qui est très inspirant ! Je suis sûre que nous nous reverrons en France à notre retour, ils habitent dans la région de Bourges.
Dans l’ensemble, nous sommes très contents de notre tour du delta du Mékong à notre rythme plutôt qu’avec un des innombrables tours dispendieux au départ de HCMV. On a fait ce que nous voulions, quand nous le voulions. En une semaine, nous avons visité 3 endroits. Aucun regret mais maintenant nous aimerions nous poser un peu plus.
De Chau Doc, nous avons fait 8h de bus pour rentrer à HCMV, à 230km… Au Vietnam, les routes ont une seule voie dans chaque direction à part sur les ponts. Pour dépasser, les conducteurs doivent se mettre sur la voie d’en face. Il nous arrivait de fermer les yeux pour éviter une crise de panique en voyant arriver un bus ou un camion en face pendant un dépassement, alors que notre chauffeur de bus se remettait sur la voie de droite à la dernière minute. Le voyage prend 6h normalement mais nous avons mis facilement 2h de plus: traffic du dimanche soir, accidents, pluie? Difficile à dire mais c’était long !
Coralie (à l'écriture)
Salah (photos et mise en page)
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