Du 15 au 24 février 2020
Sanur
Après 15 jours de relation amour-haine avec Ubud, dont huit jours de dengue, nous étions enfin prêts à explorer d'autres endroits de Bali.
Et comme nous n'avions pas encore vu l'océan et la côte, nous nous sommes dirigés vers Sanur dans le sud-est de l'île et planifions de faire un séjour sur l'île de Nusa Penida (située au sud-est de Bali).
Autant Kuta dans le sud-ouest est connue pour être la ville de la fête et de débauches, autant Sanur est surnommée la ville qui ronfle (Snore City en anglais) parce qu'elle est prisée par la plupart des retraités occidentaux qui viennent sur Bali (et comme dans le sud de la Thaïlande, on a pu voir des pubs pour visa retraités). Nous avons choisi Sanur parce que ce dont nous avions besoin après l'épisode dengue était d'un peu de repos et de plage et que de toute façon on n'est plus trop intéressés à faire la fête... Et la dernière raison c'est que Sanur est le point de départ des bateaux vers Nusa Penida.
Auberge familiale
Nous avons trouvé une auberge familiale, proche de tout et assez éloignée du trafic (mais un poil trop près d'un resto-bar où jouait tous les samedis et mercredis un chanteur de reprises un peu nazes, on en a entendu un paquet ces derniers temps en Asie et on ne peut plus entendre certaines chansons...). Trois générations vivent dans cette maison, avec grande cour, où on vit plus souvent à l'extérieur et on s'est sentis chez nous pendant quelques jours. Il y avait deux paires de jumelles (3 et 6 ans) qui se sont liées d'amitié avec Naema et Lana. C'était absolument adorable de voir toutes ces petites filles jouer ensemble tout en ne parlant pas la même langue.
Nous avons loué un scooter et encore une fois ça nous a élargi notre horizon, sans être dépendants de taxis ou Grab (Uber).
Cette fois, on a été un peu radins et avons pris un seul scooter pour nous 4. C'était faisable en ville étant donné que les routes sont plates et que contrairement à Phuket, Koh Lanta ou Nusa Penida, on n'allait pas rouler des heures.
Petite note (coup de gueule): à Bali, essentiellement à Ubud, mais aussi à Sanur et à priori dans d’autres villes, les taxis Uber ou Grab sont tolérés mais pas vraiment acceptés dans la plupart des sites touristiques (les attractions, les plages, les ports, hôtels et centre-villes). Il y a des panneaux un peu partout en ville qui le rappellent en insistant sur le fait que si on aime Bali, on doit faire travailler les taxis réguliers. Ce serait acceptable si en contre-partie il était facile de trouver des taxis avec compteurs qui ne gonflent pas les prix. Mais la plupart du temps, on est face à des chauffeurs qui demandent un prix démesuré qu’il faut ensuite négocier et ré-négocier. Au bout d’un moment (et pourtant j’aime ça négocier), ça devient fatigant et on a l’impression désagréable d’être pris pour des porte-monnaies ambulants. Pour vous donner un exemple, pour aller de notre guesthouse au port de Sanur, les chauffeurs demandaient 200,000 roupiah pour 10 min de route alors que c’était le même prix qu’on avait payé pour aller de Ubud à Sanur (1h de route). On a quand même réussi à trouver un taxi avec compteur (il y en a à Sanur, contrairement à Ubud) et nous n’avons payé que 20,000 roupiah...
Pour rajouter au côté ennuyant de la chose, quand on se balade en ville on se fait demander chaque 5 mètres si on veut un taxi pour aller je ne sais où, même quand il est clair qu’on n’est clairement pas en demande. C’est aussi pour ça qu’avoir son propre véhicule est appréciable.
Plage Mertasari
Située à 15 minutes de scooter de notre auberge, nous y sommes allés 2 fois. Le premier jour, nous avons juste relaxé sur la plage, appréciant les vagues et les filles ont passé l’après-midi à construire des châteaux de sable. Nous avons rencontré ce jour-là une famille britannique Ben, Hannah et Roddy qui venaient juste d’arriver pour 1 semaine de vacances à Bali. Nous avons passé un bon moment à discuter avec eux pendant que les filles jouaient avec Roddy, leur petit garçon de 6 ans.
Classe de Surf
Nous sommes revenus le lendemain sur la plage pour que Coralie et Naema prennent un cours de surf. D’abord une demi-heure de pratique sur la plage et puis elles ont pris un bateau pour aller proche du récif. Elles se sont super bien débrouillées et ont réussi à tenir debout sur leurs planches et avoir du fun. Bien joué les filles !
Nusa Penida
Nous avons pris un bateau vers Nusa Penida au port de Sanur. Encore une fois, nous avons dû batailler pour trouver un prix raisonnable et négocier avec plusieurs compagnies. On a réussi à trouver mais bon c’était assez pénible.
Le voyage en bateau de 30 minutes s’est plutôt bien passé (cette fois) et à peine débarqués, nous voilà sur nos 2 scooters (quasi neufs, une première) en direction de notre hôtel. Coralie avait trouvé un loueur en avance, histoire d’être mobiles dès notre arrivée et ne même pas avoir à prendre un taxi. Nous avions laissé nos gros sacs à l’auberge de Sanur (vu qu’on y retournait après) et avions juste 2 petits sacs à dos.
Il nous a fallu environ 45 minutes pour nous rendre à l’auberge. Nous étions situés en plein centre de l’île dans les montagnes, pas forcément proche des plages et des baies mais ça s’est avéré un bon choix parce que central. Et puis on était dans un petit village, loin de la folie touristique. Pour notre premier déjeuner, nous avons été à un petit warung (restaurant local) et avons demandé si on pouvait manger (il était plus de 14h et à priori un peu trop tard). On nous a cuisiné vite fait bien fait un bon poulet-riz et nous avons mangé à même le sol avec nos mains, entourés de quelques enfants et poules...
Crystal Bay et orage de malade
Notre première après-midi, nous avons pris les scooters et sommes descendus vers Crystal Bay, environ 25 min de route (dans l’ouest de l’île). Sur la route, nous nous sommes arrêtés chez Reeflex, un club de plongée tenu par une équipe française pour prendre quelques informations et j’ai réservé une session pour le lendemain.
Nous avons passé la fin d’après-midi à la plage et avons décidé qu’il était temps de rentrer quand on a vu de gros nuages bien menaçants se rapprocher. Manque de chance, il était déjà trop tard et on s’est pris un gros orage. Ça nous a pris environ une heure de rentrer à l’hôtel sous une pluie battante et avec des éclairs qui semblaient être très proches de nous. Un peu effrayant, mais j’imagine que ça fait partie de l’expérience balinaise. Nous sommes arrivés complètement trempés mais vivants, c’est l’essentiel.
Plongée avec les tortues
Le lendemain matin, je me suis levé tôt, vers 6h30 pour me diriger vers mon baptême de plongée. C’était jour de fête sur Bali j’ai eu la chance de pouvoir voir les gens préparer leurs offrandes et décorations pour les festivités.
J’ai retrouvé mon instructeur, Fanch qui m’a fait un briefing sur les règles de sécurité en plongée. Puis nous sommes allés dans une piscine voisine pour apprendre à utiliser correctement le matériel.
À notre retour au club, les autres plongeurs étaient déja là et nous avons pris le bateau pour aller au large. Il y avait 2 plongées de prévu, une le matin, une en après-midi.
Malheureusement je n’ai pas de photos de cette journée. Mon téléphone avait rendu l’âme quelques jours auparavant et puis de toute façon je ne suis pas équipé pour prendre des photos sous l’eau. Et puis, certaines fois, c’est tout aussi bien de juste profiter avec ses yeux et de garder ses souvenirs en mémoire (c’est le vieux en moi qui parle).
C’était une expérience géniale. C’était ma seconde fois (la première était en Nouvelle-Calédonie il y a quelques années) et j’adore le feeling de nager sous l’eau librement pendant 45-50 minutes. C’est difficile d’exprimer à quel point c’était magnifique, les coraux étaient colorés, il y avait des millers de poissons tropicaux autour et j’ai eu la chance de nager proche d’une tortue pendant quelques minutes.
Je suis revenu au club, les filles qui étaient à la plage m’ont rejoints et Coralie a décidé de réserver une session pour le lendemain. Elle est un peu plus expérimentée et avait pris des cours pour un PADI (certification de plongée) il y a quelques années mais n’avait pas pu terminer à cause d’une otite interne.
Elle a eu aussi une superbe expérience et a pu voir 4 tortues.
Balade autour de l'ile et superbes points de vues sur les baies
Nusa Penida n’est pas très grande et il est très facile de s’y balader pour voir les beaux points de vue et baies que l’île a à offrir. Nous avons pris nos scooters et avons fait quelques belles balades. Une des plus sympas est quand nous sommes allés vers Diamond Bay au sud-est de l’ile: Une bonne heure de route dans les montagnes pour y arriver et des super points de vue.
Sur la route
Plage Kelingking
Toujours la plage Kelingking
Diamond Bay
La plage à Diamond Bay
Dernière après-midi à Nusa Penida
Nous avons appris que nos copains britanniques Ben, Hannah et Roddy étaient de passage sur l’île et nous avons eu la chance de passer un petit moment avec eux. Nous les avons retrouvés sur l’heure du déjeuner et avons passé notre dernière aprés-midi avec eux sur la plage en face de leur hôtel.
Pendant que nous discutions, nous avons vu arriver un énorme tas de poubelle depuis le large. Sûrement un bateau qui a largué ça un peu plus loin. Après avoir vu toutes ces belles plages et baies, c’était triste de voir s’échouer toutes ces ordures sur la plage. Mais pour être honnête, c'est aussi la réalité ici (et en Asie de manière plus générale).
Les ordures arrivant sur la plage
Retour à Sanur et fin de notre aventure à Bali
Nous sommes rentrés à Sanur mais cette fois le voyage n’était pas de tout repos. Il pleuvait et la mer était bien agitée. Et cette fois, c’est moi qui me suis senti mal (bon, pour ceux qui me connaissent bien, rien de bien surprenant en fait, c’est même plutôt quand ça va bien que les gens sont surpris).
Nous sommes rentrés dans notre auberge familiale et les filles étaient bien contentes de retrouver leurs petites copines.
Nous avons passé le dernier jour sur Bali à préparer notre départ vers la Nouvelle-Zélande, préparer nos visas et nos bagages, puis acheter quelques derniers souvenirs. Nous avons aussi retrouvé Alain et Martine, qui rentraient tout juste de Lombok, avec un bras en écharpe pour Martine (après une mauvaise chute et une opération à Lombok).
Nous sommes retournés à la plage et avons profité du ciel clair pour revoir une dernière fois Nusa Penida.
Et puis, voilà… départ pour l’aéroport, prêts à partir pour la Nouvelle-Zélande et à quitter l’Asie après 5 fantastiques mois (le bilan dans un prochain post).
Nusa Penida derrière nous
Salah
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