Vangvieng l'aventureuse

24 au 28 Novembre 2019

160km de Vientiane (3h45 en minivan)

Nous sommes arrivés à Vangvieng après une route tortueuse et cabossée (les routes ne sont pas vraiment entretenues et les nids de poule nous rappellent Montréal après l’hiver mais en plus grand nombre). Malheureusement, Lana a été malade à la fin mais a très vite récupéré. Dans le mini-van, nous avons rencontré Zahra qui vit à Séoul et que nous reverrons à Luang Prabang.

Nous avions réservé 5 nuits à Vangvieng mais voulions précipiter notre arrivée à Luang Prabang que tous les voyageurs nous décrivaient comme exceptionnelle. Donc nous resterons seulement 3 nuits, ce qui est amplement suffisant pour profiter de la place et de la nature environnante.

Le premier matin, nous avons rencontré notre voisine de chambre, Lucile, une jeune Française. Nous avons discuté comme elle partait faire une randonnée qui semblait bien sympa ce matin-là. Nous n’avions rien de prévu et nous sommes décidés à la faire aussi. Le trajet jusqu’au sentier de randonnée a duré 1 heure et était assez inintéressant (à part la traversée du pont étroit partagé par les véhicules, les scooters et les piétons).

Mais dès qu’on a commencé à monter, les filles se sont débrouillées comme des chefs même quand il a fallu escalader dans la dernière partie de la rando après 2 heures de marche. Les gens que nous croisions semblaient surpris de voir les filles arriver à faire la rando...

Au sommet, nous avons retrouvé Lucile! La vue sur la vallée et les montagnes karstiques environnantes était magnifique. Quelle belle récompense après un tel effort!

Après une pause bien méritée, la redescente fut plus coton que la montée surtout la partie escalade qui a pris 2 fois plus de temps. Mais on s’en est sortis et sommes arrivés jusqu’en bas. On a pris un Tuk-Tuk sur le retour qui nous a déposés en ville car on avait super faim (il était 14h).

Dans le Tuk Tuk vers la ville

Notre spot préféré à Vangvieng a été le Smile Beach Bar, auquel on accédait par un petit pont de bois piéton qui passait au-dessus d’un élevage de poulets et oies (tellement près de notre hôtel que les coqs nous réveillaient le matin). En continuant sur une route sablonneuse, on arrivait à l’endroit qui amenait au bord de la rivière où nous avons passé tous nos après-midis. On a adoré se prélasser dans les hamacs à l’ombre, nager dans la rivière Nam Song et se laisser entraîner dans le courant puis revenir pendant que les filles jouaient avec une bouée... le tout accompagné de jus de fruit frais (coco, mangue, ananas) en regardant passer les montgolfières chaque jour au coucher du soleil. Le temps était parfait et on a vraiment passé un excellent moment là-bas.

On a bien accroché avec Lucile qui visitait le Vietnam et le Laos pendant quelques semaines avant de se diriger vers Chiang Mai où elle allait faire une mission de bénévolat de 2 mois dans un sanctuaire d’éléphants.

Ensemble, on a visité le marché de nuit, essayé les crêpes au coco (miam). On a aussi fait LE resto moyen-oriental de la ville où le pain pita était à tomber ainsi que les falafels. Salah a demandé à la propriétaire laotienne comment elle a appris la recette et apparemment elle avait travaillé il y a quelques années dans un restaurant israélien à Vangvieng. On a tellement aimé qu’on y est retournés le jour d’après.

Le dernier jour, on a dit au revoir à Lucile qui partait à Luang Prabang et sommes partis pour faire du kayak pendant 4h. La rivière était calme. Part quelques rapides ici et là, et les paysages étaient superbes. Nous étions entourés de montagnes karstiques qui ressortaient sur un ciel immaculé Et nous étions avec 4 québécois de la rive sud de Montréal. On était comme à la maison :)

Après le kayak, nous avons bien apprécié un sandwich à la baguette pour le lunch (au Laos aussi on trouve facilement de la baguette pour notre plus grand plaisir), puis sommes retournés à notre spot sur la rivière et avons végété jusqu’au coucher de soleil.

Le lendemain, le mini-van pour Luang Prabang est venu nous chercher mais les filles ont le mal des transport donc on comptait sur des bonnes places pour voir la route. Mais nous étions les derniers à être récupérés donc on ne pouvait pas s’asseoir où on voulait. En plus, le conducteur voulait nous mettre tous les 4 sur un banc de 3 places alors qu’on avait bien payé pour 4. Salah a pété un câble! Finalement tout a bien fini. Salah et Naema étaient à côté du conducteur, Lana et moi étions juste derrière après avoir échangé un siège avec une gentille passagère. Personne n’a été malade même si la route était défoncée et par endroits juste en terre. Quand nous franchissions un col, nous avons même dû nous arrêter 10 minutes pour laisser un semi-remorque manœuvrer dans un virage. Je n’imagine même pas la route à la saison des pluies...

La suite c’est la tant attendue Luang Prabang...

Coralie