20-21 septembre 2019
Le 3ème jour, on s’est levés vers 10h. Les nuits sont difficiles, un mélange de décalage horaire et d’ajustement à partager une chambre à 4. Quand c’est l’heure du coucher, les filles ont du mal à s’endormir, car les parents veulent garder une lumière allumée pour être sur l’ordi ou lire. Nous les grands, on a vraiment besoin de ce temps de décompression le soir mais les filles finissent par rester réveillées jusqu’à ce qu’on aille au lit. On a besoin de trouver notre modus vivendi.
Bref… donc le 3è jour, on a fait la classe aux filles et sommes sortis assez tard au point que les attractions qu’on voulait voir étaient fermées, notamment le Temple Bouddhiste. On y retournera demain car ça a l’air top. On s’est arrêtés prendre un thé dans un salon très serein (on a aussi goûté les gâteaux). Ensuite, on a trouvé plein de magasins de musique donc on avançait en crabe sur la rue pour que Salah puisse voir les instruments. Quand on a eu fini, la nuit était tombée et nous avons bifurqué sur une rue piétonne commerçante, très vivante où on s’est fait un dessert glace et churros (pas vraiment local mais ptit craving). On a continué d’explorer le coin et avons fini par tomber sur un secret bien gardé des hutongs : un bar dans une cour avec bières locales. On pouvait apporter la nourriture de l’extérieur donc on est allés se chercher quelque chose et sommes revenus déguster une bonne IPA. Après manger, les filles jouaient aux cartes dans la pénombre et on pouvait juste savourer le moment, tellement contents de notre trouvaille ! L’endroit nous a rappelé la cour du Foxy Loxy à Savannah (en plus petit). C’était plein de voyageurs de l’auberge de jeunesse, avec 50% de locaux aussi.
Bilan du jour
8.5km
Le 4ème jour, on savait exactement où et comment y aller. Après la classe, on a sauté dans le métro direction le temple bouddhiste mais on avait besoin de recharger les batteries. Donc on s’est trouvé un bouiboui fort sympathique mais aucune table dispo. Heureusement 2 hollandaises nous ont pris en pitié et ont partagé leur table avec nous. On a donc commencé le repas en partageant notre chaise avec les filles. On a mangé le meilleur repas de Beijing mais on ne connaît même pas le nom du plat à base de chou, riz, nouilles et viande (non-identifiée). C’était trop bon ! La soupe de nouilles était également délicieuse avec nouilles fraîches.
Ensuite, on s’est dirigés vers le temple. C’était l’ancienne résidence du comte Yong Zheng qui devint Empereur en 1744. Lorsqu’il a déménagé à la Cité Interdite, le lieu est devenu un monastère tibétain.
En entrant, l’odeur d’encens était prenante. Ils donnaient un bouquet d’encens par personne à côté de l’entrée. On pouvait les allumer, faire un vœu et les déposer dans un demi-fût en métal d’où une fumée épaisse sortait. On voyait des gens s’agenouillant et priant avant de déposer leur encens et ce, tout au long de la visite des nombreuses salles et aires ouvertes. Les toits des bâtiments étaient de construction similaire à ceux de la Cité Interdite : céramique vernie jaune, tons bleu, vert et or vifs sur les poutres en bois sculpté. On a également vu des moulinsde prières tibétains, tapisseries, statues incluant 2 lions chinois ainsi que des grues et tortues (également vues à la Cité Interdite). On a vu une cérémonie de prières avec des moines qui, juste avant la fin, ont revêtu des chapeaux jaunes à crête.
Le clou du spectacle était un Buddha de 18m de haut habillé de satin jaune et apparemment sculpté d’un seul morceau de bois de santal (il détient le Guinness des records d’ailleurs).
Bilan du jour
8.1km
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